Reporting ESG : comment structurer son dispositif sans surcharger les équipes ?

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Le mirage de la vertu normée

C’est devenu une injonction silencieuse, un réflexe de conformité presque automatique : produire du reporting ESG, comme on rédige un passage obligé. Mais sous les sigles flatteurs de durabilité, de taxonomie verte ou de critères extra‑financiers, se cache un piège redoutable pour les structures financières de taille moyenne : celui de l’inflation documentaire, du temps perdu, et parfois d’un greenwashing involontaire.

Une pression réglementaire... aux contours mouvants

SFDR, CSRD, Taxonomie, RIS... Les textes s’empilent. Les échéances se chevauchent. Et pendant que les grandes structures s’outillent, les PME jonglent avec les grilles d’évaluation hétérogènes, les modèles non alignés, et les bases de données lacunaires. Résultat ? Une perte de sens, des équipes qui croulent sous les déclaratifs, et un reporting qui, souvent, n’éclaire personne.

Produire moins, mais produire juste

Tout le défi est là. Non pas répondre à tout, mais répondre utilement, fiablement, auditablement. Cela suppose de structurer une gouvernance ESG allégée, intégrée aux processus existants : un référent, une matrice de double matérialité simplifiée, une chaîne de collecte automatisée dès que possible. Bref : un reporting pensé comme un outil de pilotage, pas un pensum réglementaire.

L’erreur à ne pas commettre : isoler le sujet

Trop souvent, l’ESG devient une bulle dans l’entreprise, portée par une personne, un tableau Excel, une deadline. Or, c’est dans la capillarité que le dispositif devient crédible. Cela suppose d’impliquer les fonctions finance, conformité, direction des risques. De faire travailler ensemble des services qui n’ont pas l’habitude de se parler, et surtout, de choisir les indicateurs qui comptent vraiment, pas ceux qui brillent en présentation PowerPoint.

InFactis, un traducteur du chaos réglementaire

InFactis Conseil connaît parfaitement ces écueils. Nous aidons nos clients à choisir leurs batailles : identifier les obligations pertinentes selon la taille, le statut, la structure juridique. Puis, à construire un dispositif minimaliste, modulaire, mais robuste. Pas de reporting pour le plaisir de cocher une case. Mais un outil de dialogue crédible avec l’AMF, les investisseurs, et même les clients finaux.

Le vrai luxe : de la clarté dans la complexité

Finalement, ce que cherchent les régulateurs, ce ne sont pas des chiffres pour les chiffres. Ce sont des preuves de cohérence, des intégrations réelles, des arbitrages assumés. Et c’est exactement ce que permet un dispositif de reporting ESG bien pensé : dire ce que l’on fait, faire ce que l’on dit, et pouvoir le montrer sans sacrifier une demi‑équipe en route.

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